Publié le 07. avril 2022

Le voyage de Noah Veraguth vers ses "Futurs Souvenirs"

Le chanteur de Pegasus a retrouvés starzone au bord du lac de Zürich pour nous amener dans des lieux inspirants où il nous a raconté des anecdotes autour du nouvel album « Future: Memories ».

Journalist
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Noah Veraguth, Sänger von Pegasus, am Zürichsee
  - Chris Reist
- Chris Reist
Premier arrêt : les rives du lac de Zurich. La chanson : "Come Home
"Come Home" de Pegasus, extrait de l'album Future:Memories

Lorsqu'il arrive près de l'embarcadère, vêtu d’un grand manteau, Noah Veraguth arbore un grand sourire. Il a souhaité nous amener au bord du lac près d’où il vit avec son épouse. Il raconte qu’avec elle ils ont été très attirés par le lac « c’est tellement paisible, on vient se balader presque chaque jour », et raconte que c’est aussi un endroit où il prend parfois de grandes décisions. « J’ai écouté pas mal de nos maquettes sur mon paddle, pour faire les corrections. Ici je me sens en paix. C’est aussi ici que j’ai décidé si oui ou non, on allait donner ce concert pour la réouverture du Hallenstadion », s’amuse le biennois de 35 ans en ajoutant que ce sont ses « votes du lac » !

Comme il a abordé son épouse, on s’ose à la question : « qu’a-t-elle pensé de ce nouvel album »? Noha répond volontiers : « J’essaie de ne pas trop mélanger. Il faut avoir une ligne un peu claire entre le job et le privé, même si elle écoute beaucoup pendant que je compose, elle est artiste également, alors elle sait quand ce n’est pas le moment de dire quelque chose parce que ce n’est pas prêt ». Il ajoute en se marrant : « En revanche, ma mère est vraiment très critique et généralement, quand elle n’aime pas quelque chose, c’est plutôt bon signe commercialement, alors si elle n’aime pas trop, je me dis que c’est bon » !

Sur le nouvel album de Pegasus, il lierait le titre « Come Home », à ce lieu, juste avant que – justement, nous allions chez lui pour prendre sa voiture direction le centre. Dans la voiture, le chanteur nous fait une petite visite guidée des endroits où l’on passe, on blague, l’atmosphère est à son image : généreuse et avenante.

  - Chris Reist
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Deuxième arrêt : les bureaux de Gadget. La chanson : "Once in a Lifetime".
"Once in a Lifetime" de Pegasus, extrait de l'album Future:Memories

Une fois la voiture parquée, nous grimpons dans les bureaux de Gadget abrité dans un bâtiment au look des plus cool. On croise Oliver le manager de Noah qui, lui, se met à plaisanter avec les gens qu’il croise dans les couloirs avant de grimper sur la terrasse pour poser pour les photos. Encore une fois Noah nous raconte l’histoire du quartier de sa ville d’adoption. « Là, tu vois, c’est la Prime Tower, en haut il y a un super resto 360 degrés, tu devrais essayer » conseille Noah alors qu’il se prête au jeu du shooting avant que nous redescendions dans une salle de pause aux larges fenêtres et avec une table de ping-pong que le chanteur ne se fera pas prier pour utiliser pour une petite partie avec Eric, le manager de Stress! « C’est comme ça qu’on fait les deals chez Gadget ». Il rigole puis on se pose à nouveau et il raconte plus sérieusement. « C’est endroit c’est vraiment le centre des opérations du groupe. Les tournées, les morceaux, les trucs en termes de directions artistiques. C’est vraiment un pilier dans la vie d’un groupe. Leur opinion est importante et c’est ici que l’on a décidé ce qui allait figurer sur l’album, on a juste enlevé deux titres qui allaient trop loin stylistiquement, mais cette fois tout a été fluide », détaille le chanteur. Par rapport au lieu, il choisit le titre « Once in a Lifetime » comme lien, car « on a beaucoup réfléchi et c’est le titre que l’on a choisi comme single ». Il trépigne de nous emmener au studio dans lequel il enregistre depuis longtemps, on saute à nouveau dans sa voiture et GO !

Troisième arrêt : le studio HitMill. La chanson : "True Love
"True Love" de Pegasus, extrait de l'album Future:Memories

Arrivés au HitMill près de la Langstrasse, Noah frappe à la fenêtre vers le bureau des ingénieurs du studio. Zid, vient nous ouvrir, et alors que l’on entend le son d’une batterie on longe un long couloir jonché de disque d’or avant de s’installer sur les canapés d’une sorte de petit salon. Le visage du chanteur s'illumine. « Au tout début, il y a longtemps, quand on a décidé de commencer à travailler avec Roman Camenzind c’était déjà son studio, alors on a atterri ici ! On en a passé des heures ici, la mentalité est vraiment orientée tube, radio, c’est la philosophie des trucs qui touchent » explique l’artiste qui ajoute aimer le collectif « moi j’aime être dans une équipe, j’aime partager, et être ici avec mes potes, les ingénieurs dans ce lieu hypercentral de Zürich, c’est génial ».Comme on ne peut pas encore véritablement entrer dans ce studio, nous décidons de sortir boire un verre sur une terrasse en attendant. Chemin faisant dans le quartier qu’il connaît si bien étant donné qu’ils ont enregistré de nombreux albums ici avec Pegasus, Noah nous montre les restos qui sont cool. « Là c’est le Co Co Chin, un des meilleurs Vietnamiens de Zürich » on marche encore un bout et nous finissons par nous installer sur une terrasse. Noha nous y raconte avec tendresse ses souvenirs de Bienne car Il est très attaché à sa ville natale dans laquelle il retourne souvent, notamment à l’occasion des First Friday. Il racontait d’ailleurs en parlant du titre « Come Home » : « peu importe où que tu sois dans le monde, il y a toujours en toi, ce lieu d’où tu viens. Lausanne, Bienne, ou peu importe, moi, quand les choses deviennent trop sérieuses ou stressantes, je sais que je peux y retourner. Bienne ce sont mes origines, mes amis, une ville excentrique avec des gens gentils, c’est tout ça ».

Nous retournons à « l’usine à tubes » surnom que Noah s’amuse à donner au HitMill studio. On accède enfin à la pièce d’enregistrement où se trouve LE piano. « Je crois que j’ai enregistré tous nos tubes avec cet instrument, il est vraiment central pour Pegasus » raconte-t-il à propos de ce piano si particulier dont il adore le son. On a même droit à une démo et on adore sa voix quand il chante. On reprend la discussion : « Ici, tout est fait pour la musique, c’est central, il y a tout le temps du monde, Roman et Fred sont des génies du hit », glisse Noah qui nous détaille certains secrets de l’enregistrement de cet album. Par exemple, pour l’enregistrement de « Come Home » il nous explique une astuce. « Tu vois ce truc un peu gospel au début. On a mis un micro à un endroit et on a commencé à taper du pied. Zid (ingénieur du son du studio, N.D.L.R.) a enregistré ça et a multiplié le son jusqu’à ce que ça donne comme une armée, mais on n’était que moi et Gabriel. Je crois que c’est mon moment préféré pendant l’enregistrement de cet album ». Quant au titre qu’il associe à ce lieu, il choisit « True Love » qu’il a d’ailleurs écrit à Tokyo au Japon, le pays natal de son épouse. « Pour ce track avec ce gros bout de piano, c'est ici qu'on a discuté comme on allait le faire. (Il nous le joue.) À la base le morceau avait 3 parties mais on en a enlevé une parce que sur ce disque, et sur cette chanson, ce qu'on voulait c'était vraiment aller directement à l'essence de Pegasus ». C’est que cet album est court, mais c’était vraiment une volonté de la part du groupe « On voulait offrir une expérience, et que quand tu arrives au climax d’un morceau, il n’y ait rien de superflu ».Il est temps de se quitter et Noah qui va rejoindre son épouse chez eux, nous dit au revoir, sans manquer de nous glisser qu’avec ses copains biennois de Pegasus, ils ont hâte de présenter ce nouveau disque sur scène « On est déjà en train de répéter, et même si on voulait être direct pour l’expérience d’écoute, pour le live on va ajouter des intros et des surprises ». Et ce n’est pas un secret de dire, que la hâte est partagée !

Future:Memories

Le 11 mars 2022, Pegasus a sorti son nouvel album Future:Memories

Plus d'informations sur l'album ici
Future:Memories ist das neue Album der Band Pegasus

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