«C'était un concert d'enfer»

15:30 : On retrouve Monica, 43 ans sur le quai de gare à Lausanne. Sac à dos vissé sur le dos et sourire sur le visage : « ça fait 3 ans que j’attends ce moment » glisse l’esthéticienne en grimpant dans le train qui l’emmène à Zürich.

17:00 : À l’approche de la ville ou va se dérouler le deuxième show de la super formation allemande, Monica raconte : « Il y a peu d’artistes ou de groupes qui m’accompagnent quasi quotidiennement. Rammstein est en permanence dans mes écouteurs, ils font partie de ma vie depuis plus de 20 ans. Les voir enfin sur scène, c’est un rêve qui se réalise ».

18:00 : Une fois le sac à dos posé dans une consigne de la gare de Zurich, direction le tram 2 pour se rendre au Letzigrund. T-shirts à l’effigie du groupe ou d’autres, les fans se reconnaissent entre eux et l’excitation commence à monter alors que quelques gouttes de pluie s’abattent sur ceux qui font déjà la file pour entrer dans le stade. Une fois son identité contrôlée, billets nominatifs oblige : Monica exulte : elle est dans l’arène !

19.30 : Alors que la première partie est en train de jouer, Duo Jatekok deux pianistes qui surprennent un peu notre fan « Elles sont là pour calmer la foule avant la tempête », Monica qui porte un t-shirt du groupe de métal norvégien Combichrist, passe par le stand merchandising et s’offre deux t-shirts de la bande de Till Lindemann. C’est parti maintenant pour remonter la foule pour aller le plus près possible de la scène.

20:00 : Le groupe va arriver et Monica échange avec un groupe de Saint Gallois qui trouvaient cool de voir une Lausannoise se déplacer ici. Un son gronde, le concert commence la transe de notre fan aussi ! Elle ne verra pas le temps passer et dansera comme une folle tout le long en partageant ses moments forts avec ceux qui l’entourent.

22:30 : : le concert est fini, « un putain de concert de ouf, c’était d’enfer » hurle Monica en levant les bras au ciel. Elle dit au revoir à ses concert-buddies d’un soir au milieu d’une foule de plus de 45 000 spectateurs. Encore rempli d’émotion elle s’amuse dans le tram de retour pour la gare, avale un fast-food « qui fait trop du bien » puis saute dans un taxi en direction de l’hôtel ou elle passera la nuit. Et dans tout ça, est-ce qu’il y a tout de même une ombre au tableau ? Un regret, un seul : ne pas tout comprendre des paroles en allemand « même si le sens général me paraît clair ». Puis elle disparaît dans le taxi qui la ramène à l'hôtel ¬ et nous la remercions : Merci, Monica !