Les 100 meilleures chansons suisses de tous les temps: Places 20 - 11

Il s'en est fallu de peu pour qu'ils n'entrent pas dans le top 10 - et pourtant, ils sont tous dans le mille.Dans notre voyage vers les 100 meilleures chansons suisses de tous les temps, l'étape d'arrivée se profile à l'horizon. Avec cette fois-ci : le morceau de hip-hop le mieux classé, Polo Marley et un double double.

20. «Fingts Glück eim?» de Züri West (2004)

Le point d'interrogation du titre peut être remplacé par un point d'exclamation à la fin de la chanson.Les lyrics de Kuno Lauener entourent l'âme perdue comme une étreinte intime : vider les cendriers, recommencer à zéro et ne pas perdre courage.Car parfois, tout ne s'arrange pas seulement, mais s'améliore.

19. «Bedside Radio» de Krokus (1980)

Do you hear ?Tellement que ça !Sur leur quatrième album "Metal Rendez-Vous", Krokus avait définitivement trouvé la bonne fréquence : Avec le nouveau frontman Marc Storace au micro, le groupe s'est vraiment épanoui et a décroché avec "Bedside Radio" un classique du metal d'envergure internationale.

18. «Kiosk» de Rumpelstilz (1976)

Des rythmes reggae et un orgue à main ? C'est comme si on ouvrait un cervelas-grill sur la plage de Seven Mile Beach. Et pourtant, ce mélange audacieux s'harmonise parfaitement lorsque Rumpelstilz tape sur les doigts de toutes les mains tendues avec son espiègle pilori à schnorrer. Même les plus généreux d'entre nous se trémoussent en rythme.

17. «Skinflowers» de The Young Gods (1992)

Lorsque le trio fribourgeois montait le son en studio, des artistes comme David Bowie, U2 ou Nine Inch Nails tendaient l'oreille. Avec leur musique pionnière, The Young Gods ont créé du grand art, mais peu de hits. Leur titre industriel inhabituellement accessible "Skinflowers" en fait partie.

16. «Heimweh» de Plüsch (2002)

Un hymne pour tous ceux qui emportent une boîte d'Aromat avant de partir en vacances à l'étranger. Ceux qui peuvent déjà remplir une bouteille de Rivella avec leurs larmes d'adieu après avoir passé la douane de Bissone, montent le volume de l'autoradio lorsque Plüsch se plaint du "mal du pays" dans une bonne humeur débridée. Pas étonnant quand on vient, comme le groupe, d'un décor de carte postale comme Interlaken.

15. «Angscht» de To Athena (2020)

Il faut du courage pour affronter ses peurs de cette manière.Cette fragile ballade en dialecte était le point fort, qui donnait la chair de poule, de l'album "Aquatic Ballet" de To Athena, déjà magnifique.Sur le plan lyrique, "Angscht" rappelle les traditions de la chanson d'un homme dont nous entendrons parler dans un instant. En 2023, la chanteuse a été récompensée par ses pairs lors des Swiss Music Awards avec l'"Artist Award".

14. «I han» de Sektion Kuchikäschtli (2004)

Après "I han", une nouvelle ère a commencé pour le hip-hop suisse.Le crew grison de Sektion Kuchikäschtli a déplacé des montagnes, tant au niveau des textes que de la musique, avec ce morceau aussi réfléchi que détendu et s'est établi pour des années comme le grand vecteur de sympathie du genre.

13. «Captain of Her Heart» de Double (1985)

"Ah, ce sont des Suisses ?", demande-t-on si souvent à propos de cette chanson qu'il pourrait presque s'agir du nom officieux du deuxième groupe de Double.On peut sans doute le prendre comme un compliment. Car la production élégante sonne effectivement comme si elle avait été taillée sur mesure pour les soirées décadentes dans les penthouses du Manhattan des années 80.

12. «Hemmige» de Mani Matter (1970)

Son trésor de chansons fait partie intégrante de l'ADN suisse au même titre que les cloches des vaches et les battements de la tour Zytglogge.Nous mettons cinq centimes sur la table et parions que plus de gens peuvent chanter un morceau de Mani Matter que la première strophe de l'hymne national.Espiègle et subtil, son "Hemmige" a également été amélioré par la suite, entre autres par Stephan Eicher.

11. «I han es Zündhölzli azündt» de Mani Matter (1967)

Nous allons rester assis aux pieds du grand troubadour bernois.L'escalade fabuleuse de situations quotidiennes est une marque de fabrique de ses textes.Et Mani Matter n'en raconte aucune de manière aussi délirante que celle de l'allumette qui conduit à l'incendie mondial. A la fin, on peut respirer à pleins poumons et fredonner pour le reste de la journée.

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