Il y a 55 ans Led Zeppelin ajoutait son rock à l’édifice de la musique

1968, une année clé. À Londres, Jimmy Page, ex-guitariste de The Yardbirds, fusionne son génie avec celui de Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham. Et bam ! En seulement 36 heures, ils accouchent d'un album qui va électriser le monde. Sorti aux États-Unis le 12 janvier 1969, "Led Zeppelin I" est une bombe musicale à l'image de sa pochette mais on y reviendra plus tard.

Imaginez, dès "Good Times Bad Times", vous plongez dans un univers de puissance pure. La guitare de Page, c'est comme un rasoir affûté, se faufilant entre la basse hypnotique de Jones et la batterie révolutionnaire de Bonham. Et Plant, avec sa voix mi-rauque mi-mélodieuse, il conte les hauts et les bas de l'amour et de la vie, nous faisant vibrer à chaque note.

Puis arrive "Babe I'm Gonna Leave You", un cocktail détonant de douceur acoustique et d'énergie électrique. Transformée par Page, cette reprise de Joan Baez devient une épopée musicale. Comme un chat, Plant, avec sa voix tantôt caressante, tantôt déchaînée, s'harmonise avec les riffs presque flamencos de Page, créant un ouragan émotionnel, charnel, sensuel.

Fun fact: il paraît que le groupe avait un jeu consistant à boire à chaque fois que Plant lance un "baby". Résultat ? 31 shots plus tard...

Un Trip Psychédélique

"Dazed and Confused", c'est le morceau qui vous fait décoller. Quelque peu inspiré d'une chanson de Jake Holmes, Page la transforme en une expérience sensorielle unique. Son solo de guitare à l'archet, c'est du jamais-vu. La mélodie sombre et hypnotique vous captive pour vous transporter dans un autre monde sans avoir besoin d'avaler un buvard.

Et ouais, même si Page n'avait pas crédité Holmes à l'origine... Ils ont fini par régler ça en coulisses. Résultat? Un crédit "Inspired by Jake Holmes".

Métamorphose sonore

Après le raz-de-marée de leur premier album, Led Zeppelin ne s'endort pas sur ses lauriers. Leur deuxième opus, sorti la même année, montre une transition audacieuse: d'un blues rock mélodieux à un hard rock plus affirmé, préfigurant le heavy metal. Leur influence dans le rock des 70's? Monumentale. Plus de 300 millions d'albums vendus à travers le monde, et presque autant de groupies, ça suffit à poser le truc, non?

La disparition tragique de Bonham en 1980 marque la fin d'une ère, mais pas de leur légende. Page, Plant et Jones, en solo, et à travers des performances éparses, continuent de faire vibrer l'héritage de Led Zeppelin. Leur dernier grand show à l'O2 Arena de Londres en 2007 ? Un moment gravé dans les annales du rock pour les chanceux qui y ont assisté.

Le graal du rock

Entre, "Kashmir", "Immigrant Song", "Rock and Roll’" et d’autres incontournables, choisir la meilleure chanson de Led Zeppelin, c'est comme choisir son plat préféré dans un festin royal. Mais "Whole Lotta Love", avec la voix envoûtante et sexy de Plant, le riff stratosphérique de Page, le groove de Jones et Bonham, plus le thérémine et les effets stéréo déments... c'est le joyau de la couronne.

Un morceau qui prouve que Led Zeppelin, c'était pas juste un groupe de rock. C'était des visionnaires, des explorateurs sonores sans pareils. Led Zeppelin, c'est l'immortalité en musique. God Save Led Zepp.

La pochette explosive de ce premier album

La pochette du premier album? Une œuvre d'art explosive. La photo du Zeppelin Hindenburg en flammes en 1937, c'est toute une symbolique: le début flamboyant et révolutionnaire de Led Zeppelin dans l'histoire du rock.

Comme leur musique, l'image frappe fort, elle annonce un groupe prêt à embraser le monde. C'est cette fusion de force visuelle et sonore qui a fait de Led Zeppelin une bombe dans l'univers musical, laissant une trace indélébile dans le paysage du rock, aussi puissante et mémorable que l'image de ce zeppelin en feu.